UNE HISTOIRE SANS FIN

 Nous publions le communiqué de presse de JC CANTER.
 JC CANTER s’est vu signifier de nouvelles mises en examen sur demande du Procureur de Senlis.
On aurait tendance à conclure que “trop de mises  en examen tue la mise en examen”.
Il devient de plus en plus évident que les raisons de ces mises en examen successives expliquées dans son livre “Eric m’a tuer” prennent tous leurs sens.
Enquêtes à charge, thèses abracadabrantesques, acharnement, voire pourquoi pas pressions, tout y est ou presque.
JC Canter se voit entre autre reprocher des faits, dans le cadre de son cabinet de conseils, qui restent d’une part à démontrer et qui sont d’autre part prescrits, la passation d’un marché avec la société “souvenirs d’enfances” elle même appartenant au fils de Bernard Zanzouri ce qui est un comble,  etc, etc....
Force est de constater que ces mises en examen concernent des faits ayant un rapport très lointain avec la base de l’enquête ou totalement annexes.

 Nous passerons donc sur la notion de présomption d’innocence, terme d’usage et usé, tellement il est assaisonné à toutes les sauces dans les articles de presse qui distillent avec détails les faits et enquêtes dont font l’objet toutes personnes mises en examen.
 L’usage de ce terme parfaitement hypocrite, revient à laver sa bonne conscience, au même titre que les médias sont parsemés de mentions obligatoires sur l’usage modéré du tabac ou de l’alcool, ce qui n’empêche pas l’état de percevoir des taxes et les industriels les bénéfices de leurs commerces de la mort.
  
  
  JC CANTER bénéficie donc de la présomption d’innocence mais il subit forcément pour certains le soupçon de la culpabilité.
   
 Ces mises en examen appellent quand même à la réflexion :
 
Pourquoi ces mises en examen sur des faits annexes deux ans après le début de l’enquête?
Pourquoi au bout de deux ans (!), la mise en examen pour prise illégale d’intérêt et délit de favoritisme n’a donné lieu à aucun renvoi devant le tribunal correctionnel alors  qu’à entendre les corbeaux, croque-mort, serpents venimeux, certains crétins des quartiers chics et autres langues fourchues, la culpabilité de JC CANTER était évidente?
Si sa culpabilité avait été si évidente qu'ils le souhaiteraient, on peut penser qu’il y a longtemps que le juge aurait bouclé son enquête.
Pourquoi  ces nouvelles mises examens gadgets interviennent-elles à ce stade de l’instruction, autrement que pour charger la barque qui jusqu’à ce jour reste désespérément vide de culpabilité ?

 On n'a jamais vu une personne faire l’objet d’autant de mises en examen, il ne manque plus que le trafic d’armes ou de fausse monnaie, l’enlèvement, les coups et blessures, l’excès de vitesse, la mise en danger d’autrui et bien entendu ce qui ne devrait pas tarder dans la liste, le fameux délit d’opinion et le délit de sale gueule......
 A force, tout ce qui est excessif devient dérisoire… et la multiplication de ces mises en examen  pourrait ressembler de plus en plus à un véritable acharnement.

 Nous allons à nouveau entendre nos parangons de l’éthiquement correct se draper dans leur vertu, d’autres  y trouveront une justification à leurs actes ,  les corbeaux virtuels vont déverser leur bile fielleuse dans les commentaires des blogs,  les couvercles des poubelles nauséabondes vont se soulever, les chuchotements..., les rumeurs vont se repandre dans les rues et derrière les portes des belles maisons.
Je le savais..., il n’y a pas de fumée sans feu...., il paraît que....., vous voyez je vous l’avais dit...  

Même si parfois les mêmes font preuve d’amnésie partielle sur leurs propres égarements.

 L’histoire judiciaire passée, récente, voire actuelle nous rappelle qu’il faut souvent se méfier des apparences et des évidences …. qui font parfois trop rapidement des coupables.
 La justice n’a pas d’état d’âme : le procureur mène l’accusation, le juge d’instruction instruit sur réquisition du procureur, l’avocat défend, et le tribunal s’il est saisi jugera de la culpabilité ou de l’innocence....
Et comme on l’oublie si souvent l’innocence se présume et la culpabilité se prouve.

CP_JCC_Aout_2011_

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