SENLITZ ET SANS PUBLIC
Parmi les 7 péchés capitaux, attardons nous un instant sur le péché d’Orgueil après avoir récemment abordé celui de la luxure dans notre post du 7 novembre.....
Voici un extrait de l’éditorial de Mme Robert, Adjointe en charge de la culture et des affaires culturelles dans le programme de la saison culturelle d’automne. Ce livret est édité à plusieurs milliers d’exemplaires pour 4500 € par trimestre.
Comme disait Coluche, « ne riez pas, c’est votre pognon »
Cet éditorial prend un relief tout particulier si vous avez eu l’occasion de visionner un reportage de France 3 Picardie dans son édition régionale du vendredi 4 novembre au soir.
Nous mettons en gras les expressions qui prennent après ce reportage un sens bien particulier.
« Notre ambition tout au long de l’année est de vous faire partager des émotions particulières à travers les nombreux évènements culturels proposés à Senlis.
Cette saison culturelle verra également la première édition du festival Senliszt, début novembre, à la fondation Cziffra, qui marquera le bicentenaire de la naissance de Franz Liszt ...... Brigitte Fossey interprétera une histoire de Liszt racontée aux enfants.
Ne manquez pas en ouverture du festival cette création mondiale … Ils nous transporteront à l’époque romantique de Chopin, Georges Sand, Delacroix... où les esprits passionnés voyageaient, exaltés de lyrisme et de patriotisme, dans une Europe où les pays voisins tournaient leur regard vers la France, initiatrice de la Révolution et de la démocratie. L’Art rejoint l’Histoire…
à ce propos, dès cet automne, la municipalité instaure un partenariat avec tous les établissements scolaires afin de faire participer aux très nombreuses manifestations culturelles proposées, les professeurs et les élèves volontaires et motivés.
Prenez le temps de feuilleter ce passeport pour la culture, riche d’événements plus intenses les uns que les autres : nous vous souhaitons de grands bonheurs d’automne, des parenthèses de rêves, des moments de découvertes inoubliables à Senlis, une ville où la culture se met à la portée de tous.
Très bonne rentrée à toutes et tous. »
Et bien, ce vendredi, Brigitte Fossey a bien été l’actrice d’une création en première mondiale. Oh, ce n’était pas tout à fait un moment de découverte inoubliable, mais plutôt un grand moment de solitude. En ce temps, les pays voisins de l’Europe tournaient peut-être leur regard vers la France, mais vendredi 4 novembre, heureusement que les villes voisines avaient détourné leur regard de Senlis cela nous a épargné un sentiment de gêne incommensurable. Le 4 Novembre le ridicule a aussi rejoint la honte. Pour une raison inexpliquée il semblerait que la municipalité ait encore des progrès à faire dans l’instauration du partenariat avec les établissements scolaires et dans la communication.
Que la route est longue, que le chemin est tortueux pour éduquer les masses laborieuses et incultes aux délices des arts.
Nous pensons aussi à la pauvre Brigitte Fossey qui s’est retrouvée ainsi la complice involontaire de cette farce. Quelle image peut elle avoir de notre ville ?
Une Image vaut mieux qu’un grand discours. La prochaine fois, madame Robert, évitez de vous faire plaisir dans des éditions de livret qui ne servent à rien, coûteux, et dans un éditorial pompeux et grandiloquent. Heureusement que le ridicule ne tue plus.
"Il a quelque chose de plus haut que l'orgueil et de plus noble que la vanité, c'est la modestie, et quelque chose de plus rare que la modestie, c'est la simplicité" Antoine de Rivarol.
Alors la prochaine fois que vous vous lancez dans une première mondiale, essayez aussi d’avoir du public, TOUT SIMPLEMENT.
NO COMMENT....