29 Septembre 2009, une journée pas si ordinaire
29 Septembre 2009, cette journée n'avait pas commencé comme toutes les autres. Depuis, une année s'est écoulée, une année particulièrement riche en enseignements, en rebondissements et supposées révélations.
Cette affaire a surtout été révélatrice de certains égarements.
On dit souvent que c’est dans l’adversité que l’on reconnaît ses amis. Nous pourrions également ajouter que l’adversité permet aussi de révéler au grand jour ses ennemis et ses faux-amis.
Que n’a-t-on pas entendu ou lu des Cassandre de Senlis. Mis en examen en septembre, prison en décembre, puis au printemps puis…. .
On nous avait promis la peste, le choléra, les dix plaies d’Egypte, l’isolement de la ville assiégée par des croisés des temps modernes dont la mission consisterait à servir Senlis, à trouver de nouvelles voies (voix ?), à libérer la ville du joug d’un tyran sans foi, ni loi.
Ils érigent la nouvelle gouvernance comme les tables de la loi ou dénoncent les dérives d’un excès d’un pouvoir qu’ils cherchent eux-mêmes à conquérir comme le Saint-Graal. Ils se drapent dans leur vertu, avancent à pas comptés à l’ombre de pouvoirs plus puissants, décochent leurs traits assassins tapis sous les bonnes feuilles de la presse locale. Ils ont trouvé leur légitimité dans leur propre soif de vengeance, dans leur statut d’élus du peuple, dans la nécessité impérieuse de revanche ou dans le néant paresseux et oisif de leur vie de petits bourgeois établis. Ils brûlent désormais sur le bûcher de leur vanité le roi qui les a faits prince, La lumière les a aveuglés, ils se rêvaient de grands desseins, leur rêve s’est brisé un petit matin de septembre et ils ne comprennent pas encore ce qui est arrivé. Le comprendront-ils un jour ?
Laissons faire la justice qui est la seule institution légitime pour décider de l’avenir des personnes mises en examen, dans le respect de la présomption d’innocence et des droits de la défense.
Laissons faire le préfet qui est également la seule autorité légitime pour décider de l‘opportunité d’une dissolution du conseil municipal.
Toutes ces personnes ont oublié l’essentiel. D’obstructions en recours, d’effets de manche en intimidations, la somme de leurs petits égos est bien supérieure à l’intérêt des habitants de Senlis, parce qu’elles servent en priorité leurs intérêts personnels..
Elles bloquent, refusent de voter des délibérations sur des projets qu’elles ont parfois initiés, remettent en cause toutes décisions quelqu’en soient leurs natures, critiquent sans autres propositions ni alternatives, Elles cherchent désespérément à bloquer la ville pour mieux exister.
Cette crise aurait dû révéler des valeurs telles que la solidarité, l’humilité, la loyauté, la fidélité. Comme un négatif d’une pellicule photographique elle a révélé les travers de la nature humaine. La vengeance, l’aigreur, la jalousie, l’égoïsme, l’orgueil et son cortège de petites lâchetés comme la délation, la dénonciation, la manipulation, les stratégies à la petite semaine. Qui en paye le prix ? Nous tous. Demandez aux habitants des alentours le prix sur leur feuille d’impôt, de la coterie des maires de la CCPS. Demandez aux associations de Senlis le prix du refus du vote du budget.
Elles nous disent que c’est le prix à payer !
Invité à la grande table de la démagogie dégoulinante et de la politique politicienne, on a toujours plus d’appétit lorsque l’on ne paye pas l’addition.
Nos gardiens du temple sont à jamais statufiés dans leur certitude, d’une pierre qui s’effrite et s’érode au vent mauvais de leurs divergences internes.
L’homme est un loup pour l’homme mais il est triste de constater que la bêtise est probablement le plus grand des périls qui nous guette.
lfds