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LE FIL DE SENLIS
16 février 2011

LE SEUL VAINQUEUR DES MUNICIPALES

A la veille du conseil municipal du 17 février nous voudrions rendre un vibrant hommage à un maitre de la politique, à un personnage énigmatique, au vrai gagnant des municipales,  un hommage à Jean-marie.
Jean-marie Qui ?
Mais non!!!!! pas à jean-marie Lepen, longtemps soupçonné d’être le maitre à penser de Jean-Christophe Canter, non à Jean-Marie Mariani.
Mais qui se cache donc derrière cette barbe fournie à la Jean Jaurès ? Son visage aux faux airs de Georges Moustaki, artiste engagé  que  les milieux bobos de gauche (pléonasme)  aiment écouter lors de leur soirée « pétards »,  a une allure de pâtre corse.
Derrière son style débonnaire, un rien plan-plan et bougon, à la parole  parfois hésitante, se cache un vrai animal politique, un fauve comme l’histoire de la politique en a rarement connu.
Car ce Jeudi lors du conseil municipal Jean-Marie Mariani  recevra une délégation du maire, car c’est bien là le fait plus marquant de ce prochain conseil.
Chef de file de l’opposition de gauche dans le précédent conseil il aurait pu pendant un temps, par sa minorité de blocage, devenir l’apôtre d’une politique sociale et socialiste à Senlis au nez et à la barbe de Jérome Bascher ou de JC CANTER.
Et bien non, c’était sans compter sans son sens tactique, sa vision à long terme, celles qui caractérisent les hommes d’influences qui font et défont les pouvoirs. Et on reconnait bien là toute l’expérience du cadre dirigeant d’Air France qui fut un temps en charge le la stratégie de la compagnie.
Il nous a donné une vraie leçon.
Il a attendu, car il savait que son heure viendrait.
Quelle efficacité ! Alors que nous avons sué sang et eau pendant 4 semaines de campagne, arpentant les rue de Senlis de Brichebay à Bonsecours et du Val d’Aunette à Villevert, c’est un véritable bulldozer qui s’était mis en branle.
Une campagne à minima, à l’économie, une vraie force tranquille, ça ne rappelle rien ?
Il l’avait pourtant dit, que la gauche avait toutes ses chances.
Le résultat est là,  aussi incontestable qu’une victoire des All Blacks devant une équipe de France de rugby dépassée, laminée, surclassée par son adversaire.
600 voix, 10% des suffrages (score le plus faible de la gauche depuis des dizaines d’années) et pourtant il gagne par KO en obtenant une délégation au conseil municipal.
La politique à Senlis est un sport qui se joue à 4 ou 5 listes et à la fin c’est Jean-Marie qui gagne. Le meilleur rapport engagement/retour sur investissement politique.
Mais que nous réserve-t-il encore ? nous entrevoyons l’esquisse d’un petit sourire espiègle derrière sa barbe.
Pascale, méfie toi. Attention à l’eau qui dort, à ce petit ruisseau qui peut se révéler un torrent dévastateur dès que l’orage gronde dans le Landerneau Senlisien, et que les foudres de la justice s’abattent sur notre bonne ville.
Il attend son heure, car il l’a dit, Il  continuera à défendre avec vigueur et conviction, les  valeurs de la gauche, ses propositions et ses projets au sein du nouveau Conseil Municipal, sans  à priori, sans opposition systématique mais avec rigueur et détermination. Et le mieux c’est d’infiltrer le camp adverse pour mieux le contrôler. Un vrai travail d’orfèvre que les meilleures écoles du KGB enseignaient du temps de la guerre froide.
Les cantonales se profilent à l’horizon,  Jérome regarde bien derrière toi avant qu’il ne soit trop tard.
Et demain, les législatives, Eric, as-tu bien pris la mesure de  l’adversaire ?
Les présidentielles !! ? Nicolas, Dominique, ségolène, François,  il n’est pas encore trop tard pour réagir, on vous aura prévenu !
Alors encore une fois, prenons dans nos mains le célèbre chapeau de François Mitterrand, maitre de l’intrigue politique depuis Talleyrand et Machiavel. EN la mémoire d' Edgar Faure  qui avait l'habitude de dire que ce n'était les girouettes qui tourne mais le vent.
Nous nous inclinons devant ce génie
, Chapeau bas, à notre Eric Besson de Senlis,  Mr Jean-Marie  Mariani.

lfds

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Commentaires
L
Cette nouvelle est stupéfiante, surtout lorsqu'on se souvient des l'écoeurante hilarité des suffisants haineux de droite (pléonasme) provoquée par l'apparition de chaque bulletin Mariani au dépouillement du dernier tour des dernières élections...<br /> <br /> En général, je préfère mille fois l'alliance "Bobos/Pétards/Moustaki" à la sinistre "Décomplexés/opium du peuple/Johnny Hallyday", mais lorsque je constate un retournement de veste pareil, franchement, j'ai envie de brûler ma carte d'électeur...<br /> <br /> Bon courage aux senlisiens de bonne volonté, ils ne sont pas sortis de l'auberge avec des gens si dénués d'idéaux.<br /> <br /> Un bobo (et fier de l'être, en plus...)
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