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LE FIL DE SENLIS
17 mars 2011

COUP DE BALAI

 Est-ce une question de climat, de situation géographique, d’altitude ou de culture mais il se passe à Senlis des choses qui ne passent nul autre part ailleurs.
Notre petit village gaulois, devient réellement un véritable centre d’expérimentation des dernières théories du Management. C’est ça l’alternative !!! ëtre là ou on ne vous attend pas, jouer du contre-pied ou du contre-temps, remonter à contre courant, bref réinventer les concepts, redonner un nouveau souffle et un nouveau sens à la gestion du personnel.
 
Nous avons relevé dans le dernier Senlis Ensemble une phrase qui vaut de l’or qui fera certainement date dans tous les cours de management et éventuellement au tribunal administratif.
 
«  Comme lors de chaque changement de majorité, certains agents de la mairie, plus engagés avec les élus de l’ancienne majorité se sont vu proposer des évolutions de postes. Il ne s’agit en aucune façon de « chasse aux sorcières » mais bien de tirer les conséquences du vote des électeurs, dans le respect des droits du personnel »
 
Il est vrai que certains postes sont plus particulièrement exposés, comme celui d’un directeur de cabinet, d’un DGS ou de  postes d’encadrements directement rattachés au pouvoir exécutif.
Et c’est que les choses se corsent diablement.
Cela fera certainement plaisir aux intéressés mais il n’y a qu’à Senlis  que des postes de concierge, de femme de ménage, d’employé contractuel à l’état civil ou au CCAS répondent à ces critères.
Messieurs, Mesdames, saviez-vous qu’ils sommeillaient en vous des conseillers écoutés et influents de l’ancien maire. (Sans retirer un moindre instant les qualités de ces personnes, il y a de quoi quand même s’interroger).  
Si ce n’était pas le travail de ses personnes qui était en jeu, il y aurait de quoi rire.
Encore plus fort, c’est la justification officielle de cet agissement.
Il s’agit « de tirer les conséquences du vote des électeurs ». Est-ce trou de mémoire, une fatigue passagère, mais il ne nous semble pas que ni dans les différentes listes des municipales, ni dans les programmes respectifs, nous ayons retrouvé le nom du gardien  ou voté pour le maintien de son poste à la mairie de Senlis !! Le comble est qu’il ne leur ont même pas laisser la moindre « alternative ». Voilà bien une  manière particulièrement singulière de respecter "les droits du personnel".
 
Mais gardons le meilleur pour la fin…..
« certains agents, plus engagés avec les élus… se sont vu proposer des évolutions de postes ». « Il ne s’agit pas d’une  chasse aux sorcières ». Sorciers et sorcières de Senlis soyez rassurés au moyen-âge les personnes coupables de sorcellerie finissaient sur le buché, et c'est vrai que pour un balai, finir dans un placard, c'est peut-être une évolution ou une promotion mais pour un fonctionnaire?. La prochaine fois que vous allez à la banque du "petit rongeur roux" employeur de Bruno Six qui est en charge des ressources humaines à la mairie, demandez à visiter le placard à balai vous y retrouverez peut-être le directeur de l'agence!!
 
Nous ne remercierons jamais assez chaleureusement Pascale Loiseleur et son équipe qui ont ainsi mis fin aux souffrances de ses employés. Ils avaient un travail, ils devaient se lever très tot le matin, pour passer 8 heures de leurs temps enfermés entre quatre murs, à suer sang et eau, et à s’engager plus que d’autres avec l’ancienne équipe municipale. Si, si,  la femme du gardien passait le balai trois fois par jour de sa propre initiative, son mari fermait les portes de la mairie 4 fois par jour, de sa propre initiative, et les employés du CCAS et de l’état civil faisaient même des heures sup !!!  


Ils ont subis des pressions de leurs collègues!! stop de vous engagez pas trop, c'est dangereux ! A bas les cadences infernales, le travail asservit l’homme !!. Cantonnier de Senlis, faites comme les sorciers, posez votre balai si vous voulez garder votre boulot.
Restez chez vous, vive le chômage nouvelle terre d’émancipation du travailleur. Les 3 millions de chomeurs ne se rendent pas compte de leur chance, bande d’ingrats…
C'est peut-être pour cela que la Société générale de Brosserie dirigée par Denis Lhoyer a dû fermer ses portes. Faute d’usure et d’un marché  de remplacement, il n’arrivait plus à vendre de balais.  Alors il se venge maintenant en se disant qu’il n’y avait pas de raison que eux aussi ne soient pas au chômage, lui qui a dû fermer son entreprise à cause de tout ces petits employés municipaux, femmes de ménage, balayeurs et tous les cireurs de pompes à l’esprit étriqué qui ne voulaient plus trop s’engager pour garder leur travail.
D’ailleurs le DGS l’avait bien compris. Alors qu’habituellement un DGS fait souvent les frais des changements de majorité, lui, il avait levé le pied depuis longtemps. Il s’était même mis en vacances ou en retraite.

Cela s’appelle de la conscience professionnelle!

Tout un symbole et dès l’installation du conseil municipal, il est revenu !!! Il a du se dire qu’il n’avait plus qu’un an à faire et que 2014 était bien loin…
 
Nous vous proposons donc immédiatement de faire comme à la mairie de Senlis.
Si vous voulez garder votre boulot, refusez d’obéir aux  instructions, résistez à l’asservissement de l’homme par le travail. Désobéissez !!!, révoltez vous !!!
Vous voulez une promotion ? Restez couché !!
Allez dans 5 ans cette nouvelle théorie du management sera enseignée à L’ENA, référence de la formation des élites de l’administration de demain.
 
Quand on vous dit que Senlis est  unique….

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