CONSEIL MUNICIPAL DU 19 JANVIER/5
CHAPITRE 5 : HISTOIRE D'EAU
Les buveurs d'eau et amateurs de Pastis sont à la fête. Nous serions même prêts à mettre un peu d'eau dans notre vin.
On a même trouvé une idée pour re dynamiser l'emplois et l'activité économique. On a les forêts de chênes pour les fûts, on a l'eau la moins chère de France, Senlis pourrait devenir une région viticole réputée. Il n' y a plus qu'a trouver le même virtuose qu'il y a deux mille ans et hop ... le tour est joué.
Il n'y a plus qu'à croire au miracle pour sortir Senlis de sa torpeur.
Ne boudons pas notre satisfaction de voir le prix de l'eau baisser suite au renouvellement de son contrat avec Veolia, à 3 EUROS les premiers 30.000 litres.
Un bémol toutefois, le financement des travaux d'infrastructures sont désormais à la charge de la ville. Espérons que les normes et la réglemention ne changera pas dans les prochaines douze années obligeant à de lourds travaux...... sans quoi la potion risque de devenir amère!! Compte tenu de la baisse, soit Véolia s'est grassement servie pendant des années soit.... il y a un loup, ou les deux mon capitaine !
Deuxième bémol : cette mesure n'a rien de sociale et est encore moins une mesure de développement durable.
Pascale Loiseleur avait semble-t-il appris deux nouveaux mots de vocabulaire suite à sa formation. Maintenant, il va falloir les utiliser à bon escient.
Il n'y a aucun rapport entre le niveau de ressources des usagers et leur consommation d'eau. (A moins qu'elle considère que les pauvres soient sales?). C'est le nombre de personnes dans un foyer qui fait varier le prix de l'eau.
L'eau devient une ressource rare et chère à produire et à traiter. Baisser le prix de l'eau, c'est encourager les foyers à solliciter encore plus la ressource et à la gâcher. En suivant cette logique , c'est aussi stupide que de baisser le prix de la cigarette pour en décourager l'usage. ....
Nouveau paradoxe de la pensée Loiseleurienne?