Le syndrome de la villégiature

Qu'est-ce que le syndrome de la villégiature. Rien de très grave en réalité mais les personnes qui en sont atteintes souffrent souvent de perte de mémoire et d'une baisse de leur faculté de jugement. Il touche les personnes qui ont une une maison de compagne, qui vivent souvent dans de grandes villes, viennent le vendredi soir et repartent le dimanche. Elles ont connu le lieu il y a vingt ou trente ans, s'y sont mariés parfois et voient leur ville changer sans vraiment comprendre pourquoi puisqu'elles n' y vivent pas. Elles recherchent désespérément l'ambiance de ce passé évanoui,  voudraient que la ville restent à jamais figée dans les souvenirs bénis de leur jeunesse perdue, souvent lors des diners du samedi soir avec d'autres personnes atteintes de ce syndrome, elles regrettent cette époque,  considèrent que tout fout le camp, qu'avant c'était mieux, que l'on ne peut pas laisser la "chienlit" s'installer, qu'il est temps de tout nettoyer pour qu'enfin tout le monde retrouve la paix et le calme, comme avant....elles sont atteint d'un étrange sentiment de propriété, comme si la ville leur appartenait et que d'autres leur avaient volé leurs souvenirs comme on peut voler le rêve de leur vie d'avant.
Nous avons récemment lu sur un autre site internet un "billet d'humeur" dont l'auteur semble souffrir de ce syndrome.

Nous voudrions lui dire de ne pas s'inquiéter , la ville est correctement gérée. Non les services n'expédient pas les affaires courantes, et oui la ville à des projets mais pour cela il faudrait être présent la semaine pour la présentation du PLU à la salle de l'Obélisque ou du PLR comme vous y avez été convié par Monsieur le maire. 
Vous pourriez demander à notre député fantôme ce qu'il a fait pour éviter le départ du 41ème RT, lui qui a tant de réseaux et d'influences et le bras si long, et nous aurions pu alors avoir une cérémonie du 14 Juillet encore plus réussie.
Si vous viviez à Senlis vous auriez aussi assisté à un bal populaire très réussi, demandé au comité des fêtes s'il était heureux d'avoir vendu 550 parts de Paella.
Vous auriez constaté également l'avancement des travaux dans les écoles, à la résidence Thomas Couture qui n'avait pas connu de rafraichissement depuis trente ans. Vous vous seriez rendu à la piscine qui bat des records d'affluence ou dans les centres de loisirs pour constater le travail des agents envers la jeunesse. 
Les travaux des voies vertes vont être engagés et nous espérons que les senlisiens vont également trouver de nouvelles places de parking à la rentrée.

Nous, nous ne sommes pas atteints de ce syndrome,  car nous vivons tous les jours dans la ville, nous constatons quotidiennement les efforts de la nouvelle municipalité pour améliorer notre quotidien. Nous  nous ne vivons pas dan s ce passé parce que nous savons que nous pouvons vivre dans une ville millénaire  et moderne, mais pour cela rien ne sert de donner des leçons, d'échafauder des théories fumeuses sur la gouvernance, de rabâcher les  mêmes  ritournelles populistes sur les dépenses de l'argent public, ou d'émettre des "réflexions estivales" aussi creusent que sans intérêt, sans preuve n'y fondement.

Il faut d'abord et surtout vivre tous les jours à Senlis et travailler sans relâche et concrètement pour mener à bien le projet pour lequel l'équipe municipale  a été élue. Les Senlisiens jugeront le moment venu le travail accompli.
Il n'y a pas plus de rêve ou de cauchemar que de songe d'une nuit d'été.
Il y a du travail, des réalisations concrètes et  des projets.

N'est ce pas Monsieur Leblond?

Lfds