UN ICEBERG SUR LA ROUTE DU ROM
C'est le sujet du moment qui agite le microcosme politique senlisien. Dommage collatéral de la récente polémique sur les roms, le gouvernement met la pression par l'intermédiaire des préfets pour que les mairies avancent concrètement dans la mise en place des aires d'accueil et de grand passage destinées à la communauté des gens du voyage. Le sujet est complexe, et par nature il est le ferment de toutes les discours démagogiques, populistes destinée à faire peur au citoyen. La peur est l'un des moyens les plus couramment utilisé pour manipuler les foules. Déjà on nous annonce le déferlement de "plusieurs centaines" de caravane et que le maire ne fait rien ou pas ce qu'il faut pour traiter le sujet. Nous y voilà!!! Manipulation!
Petit retour sur le passé : Arthur Dehaine avait eu la sage idée de remonter la compétence du choix des aires dans le cadre de la communauté de commune. Cette méthode habile s'appelle communément "la méthode de refilage de la patate chaude" ou comment enterrer provisoirement un sujet épineux et laisser le soin aux copains de régler les problèmes. Bien entendu et bien avant l'arrivée de Jean-christophe Canter, ni Christian PAtria, député et voisin de Fontaine chaalis, ni Jérome bascher n'ont contribué, à un moment ou à un autre, à l'aboutissement d'une solution alors que chacun d'eux était aux affaires. Ce qui devait arriver, arriva, et il est plus que probable que l'une des raisons de la dissolution de la CCPS fut l'absence d'accord sur le choix du lieu des aires, les maires étant trop content de se débarrasser de ce poids si encombrant.
Clairement personne ne souhaite réellement la construction de cette aire. Pas plus Chamant, que Senlis, ni les maires des communes environnantes aux grands espaces agricoles.
Il faudra à un moment ou à un autre prendre des décisions, ça s'appelle le courage politique, aidé par le préfet qui est prêt à apporter son soutien financier.
Alors plutôt que de dire "J'ai des solutions, mais je ne les dirai pas", Jérome Bascher devrait se souvenir que l'on reprocherait de nos jours à l'homme de vigie du Titanic de ne pas avoir prévenu le capitaine que le navire naviguait vers un iceberg.
Voilà bien un point commun entre l'iceberg et de la vigie de Senlis, en matière de démagogie, de populisme et du manque d'altruisme , nous ne voyons que la partie emmergé de l'iceberg.
Il y aurait au moins les 40,70% des électeurs qui ont voté pour la liste de C. Patria qui pourraient légitimement vous en vouloir. Nous saurons leur rappeler le moment venu.
lfds