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LE FIL DE SENLIS
8 novembre 2011

ORDENER N'EST PAS GOUVERNER

Le jeu de mot est facile, mais l’absence de proposition concrète sur  la reconversion du quartier Ordener nous prouve à quel point il y a au moins la largeur d’un océan entre les YAKAFOKON et la confrontation à la dure réalité de la gestion d’une ville.
C’est fou comme en quelques mois notre duo Bitar-Loiseleur peut ainsi perdre la mémoire à un point tel qu’il serait temps d’aller consulter.

Senlis Ensemble du mois de Novembre est l’objet d’un article sur le quartier Ordener. Encore un grand bravo a son rédacteur qui décroche sans difficulté  la palme de l’article creux, sans intérêt qui à la fin de sa lecture  nous en apprend pas beaucoup plus qu’à son début. C’est du blabla de langue de bois technocratique
dont voici deux extraits…

 " La reconquête des emplois perdus et la création de nouveaux emplois sont apparus à la nouvelle municipalité comme un enjeu majeur pour la ville". Il était tant de s'en apercevoir,  en voilà une belle d'apparition qui relèverait aussi du miracle si par bonheur des emplois pouvaient être créer.

"Senlis se doit d'inscrire son renouvellement urbain dans une démarche volontariste de développement économique là où elle en a encore la possibilité".

Et pourtant le 25 octobre 2010 soit il y a un an déjà  Véronique Bitar nous faisait un état d’avancement du dossier :

«  Le projet de réhabilitation du 41ème RT progresse à petit pas. La réunion d’information du conseil municipal qui a eu lieu début juillet devait être suivie d’une autre en septembre : en fait c’est une réunion publique qui aura lieu ce 26 octobre. Nous vous présentons ici ce que nous savons et nos propositions…

Le prix de vente fixé par le ministère de la défense devait être connu cet été : qu’en est-il ?
Le projet présenté par un cabinet d’études il y a 3 mois comprenait de façon assez équilibrée des locaux réservés aux services, aux commerces, à l’artisanat, associés à des locaux à usage d’habitation. Certains, le long de la rue des jardiniers, sont réservés aux militaires travaillant à la base aérienne de Creil.

L’aide de l’état pour l’aménagement du 41ème RT est de 1 600 000euros, c’est peu et la marge de manœuvre financière du commun est très étroite, notamment avec la mise sous tutelle de la Ville.

L’étude de reconversion ‘’a oublié’’ de prendre en considération deux grands problèmes : la circulation à proximité du site (la rue de la République est saturée à certaines heures ; les rues Maginot, Saint Lazare et des Jardiniers sont étroites : on peut prévoir un axe de circulation à l’est du site) et l’adjonction d’eau : faut il prévoir un nouveau château d’eau ? Nous le pensons.

Le 41ème RT est un dossier au cœur de l’avenir de nos jeunes Senlisiens. Nous y avons travaillé »


Si on comprend bien, Véronique Bitar a travaillé sur ce dossier, il y avait des aides de l’état et le projet semblait « équilibré ».

Le 28 Octobre 2010 Pascale Loiseleur faisait également un compte rendu de la réunion publique du 26 Octobre 2010. Parmi ces remarques nous pouvons citer :
 
« Le maire n’a pu donner qu’une fourchette de prix pour l’achat du terrain qui appartient à l’armée : entre 1 et 5 M€ ; il a indiqué qu’il était encore en pleine négociation. Pour le financement, il espère équilibrer le projet sans problème entre les recettes (droit à bâtir) et les dépenses (achat du terrain et VRD). Quant au coût global du projet et au calendrier : c’est le flou total ! »


Quand on constate avec quelle efficacité  ce même duo a mené à bien le projet de fusion des hôpitaux de Senlis et Creil on peut avoir des craintes sur les résultats de la reconversion du quartier Ordener. Si le dossier et les projets sont aussi creux que l’article….

Pourquoi abandonner un projet qui semblait « équilibré » sauf à une fois de plus à  faire de l’anticantérisme primaire payé sur le dos des contribuables par des frais d’études supplémentaires et des retards dans l’achèvement du projet.
Si vous avez travaillé sur ce dossier comme vous l’affirmiez pourquoi à ce jour il n’y a aucun début de projet concret sauf à déclarer que vous voulez mettre l’emploi au centre du dispositif.

Comment allez vous faire pour remplacer 600 emplois au moment ou le tissus économique subit une crise historique, que les investissements sont gelés, que la France compte plus de 3.000.000 de demandeurs d’emploi.

N’est-ce pas un péché d’orgueil ?

Pourquoi n’a-t-on aucune information sur le prix de cession ?

Est-ce que les 1,6 M€  d’aides sont toujours d’actualité ?

Est-ce parce que madame Bitar Phlébologue de profession s’est penchée sur le patient « Ordener » qu’il n’est plus fait état de problème de circulation ?

Faut-il toujours un château d’eau ?

Pourquoi vouloir ainsi recréer une zone d’emplois alors que la zone industrielle se meurt et la zone des Rouliers est toujours déserte ?

Comme l’écrivait Pascale Loiseleur (époque Bascher) C’est le flou total.

Il n'y aucune direction claire, Qui dirige le navire, qui gouverne?  Faudra-t-il attendre une nouvelle "concertation"? Réservez tout de suite vos week-end pour aller défiler

 Bref, mais il est dit dans  ce numéro de Senlis Ensemble ce qui pourrait être la devise de cette équipe comme la pub du loto (100% des gagnants ont tenté leur chance):

"Seul celui qui tente, réussit"

Mais nous y répondrons par une phrase  de Winston churchill

"le succès c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme"

Senlis Alternative semble bien vouloir persévérer avec beaucoup d'enthousiasme sur la voie du succès......

 lfds
 

 

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Commentaires
C
mis à part, la circulation (sanguine), Mme Bitar ne possède que peu de connaissances administratives sur "l'ossature" d'un dossier d'architecture.<br /> Ses petites radineries et sa gestion intimiste des affaires, nous laisse prévoir,un nouveau fiasco, sur ce grand projet d'envergure.<br /> Pas la classe!<br /> Pas de dynamisme!<br /> Pas d'imagination!<br /> <br /> Pas d'envies, tout simplement....!<br /> les études ne font pas tout, elles donnent seulement des pistes auxquelles, il faut répondre en faisant le bon choix.<br /> ça! j'en doute assurémment!
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