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LE FIL DE SENLIS
13 février 2012

LES APPRENTIS DE SENLIS

Entre l’alternative et l’alternance il y une différence fondamentale.
L’alternative est une  solution de remplacement temporaire récemment mise en place à Senlis qui permet notamment à des élues oisives, des amateurs de bridge ou de vélos ou des « amateurs » tout simplement de se trouver une occupation.
L’alternative consiste également dans sa pratique :  
A constamment essayer sans réussir,  
A se justifier de ses échecs par des problèmes de financement,
A lancer des projets flous,
A organiser des animations dignes de fêtes de patronage comme le marché de noël, ou mort-nées comme le prochain festival de théâtre,
A donner des leçons de morale,
A pratiquer sous des faux airs de rigueur et de probité parfaitement hypocrites, des campagnes de nettoyages éthiques visant à effacer implacablement toutes traces des actions de JC Canter.
A systématiquement défaire et refaire en moins bien les principales réussites de la précédente équipe municipale.
En résumé,
A plonger la ville en état de mort cérébrale.
 
En tauromachie, l’alternative est une cérémonie durant une corrida au cours de laquelle un novillero devient matador   de « toros » :
Ainsi en 2011, la novillera Pascale Loiseleur a ainsi d’une certaine manière été consacrée lors de l’Alternative des municipales partielles, adoubée par  le « matamore » Bascher et le matador Woerth qui vient  quant à lui de recevoir l’estocade fatale, sans que le "toro" de la justice républicaine ne lui ait laissé la moindre chance.

L’alternance, quant à elle,  est une pratique qui consiste d’une part à jeter les jeunes dans le monde impitoyable du travail à moindre coût, mais surtout un système de formation éprouvé  par l’apprentissage  qui permet à des jeunes de se former et de rentrer dans le monde du travail en alternant formation théorique et pratique.
 
Voici un extrait d’un article du courrier picard du 13/02/2012 relatif à la formation en Alternance .
 
« A la question «combien d'apprentis avez-vous embauché? » posée à la municipalité de Senlis, la réponse est embarrassante: «Aucun pour le moment, les finances ne le permettent pas.»
 
 
En revanche les finances permettent à  « tante Picsou »

-       De payer 8 mois de vacances au DGS (Monsieur Bulot...), sur le dos des contribuables Senlisiens


-       7 000 € pour deux drag-queens aux airs de libellules et un bloc de glace éphémère à 700€ en déclarant que cela n’avait rien de choquant  alors qu’il y a quelques mois Pascale Loiseleur bradait sans vergogne le mobilier acquis pour la ville par JC Canter pour assouvir sa basse envie de vengeance le tout sur le dos des senlisiens,
-       70 000 € pour un socle de statue pour un musée qui ressemble au tonneau des Danaïdes.

-       85 000 € pour un pavage du centre ville qui sera refait à partir de février,

-       90 000 € pour une étude sur l'extension d'une zone d'activité alors que la zone actuelle se vide chaque jour de ses entreprises.

-       700 000 € pour l'achat d'un terrain

-       5 000€ pour une subvention exceptionnelle pour la fondation Cziffra

-       190 000€ pour l’office du tourisme  sans aucune obligation de résultat ni contrôle

-       30 000€ pour  l’embauche d’un chargé d’étude dans le cadre du projet fumeux du pays d’art et d’histoire

-       Plus de 10 000 € de frais de procédure relatifs au différents recours engagés à l’encontre des décisions prises par la municipalité

-       200.000€ pour le coût de l‘embauche de  8 personnes pour une crèche municipale de 14 places qui remplace une halte garderie de ...14 places

-       70.000€ qui est le manque à gagner dans le cadre de la vente de l ‘immeuble du Chancelier Guérin si elle ne s’était opposée à sa vente 18 mois plus tôt

 -       3000 €  « en formation continue » pour apprendre  à parler en public

 Pour une municipalité dont les finances ne permettent pas d’embaucher le moindre apprenti, il y a encore des marges de progrès  à moins que bien entendu, les senlisiens aient été pris pour des imbéciles ou que, comble du raffinement alternatif,  la municipalité alternative se considère elle -même composée d'apprentis, ceci expliquant cela.

Le coût d’un apprenti est en moyenne de 400€ par mois exonéré partiellement ou totalement de charge.

Nous laisserons donc à chacun le soin de calculer le nombre d’étudiants potentiellement employables  rapporté au total de ces dépenses alternatives  ou à défaut au coût  de créations de chargés de mission au développement économique ou à l’emploi  plutôt que de nommer JM Mariani, personnage hybride socialiste de droite, qui ne coute rien mais qui ne fait rien et donc ne sert à rien, pas même à défendre les idées de son parti. Il est vrai aussi que lorque l'on fait parti de la gauche caviar, il est facile d'adopter des réflexes de petits notables embourgeoisés.

Senlis alternative va bientôt annoncer que le compte administratif va dégager un excédent de plus de 2.000.000€.

Doit-on s’en réjouir ? . En réalité derrière les effets d’auto satisfaction, pas vraiment. Car cet excédent n’est que le résultat de l’absence de projet et de réalisation de cette municipalité, lorsque par exemple sur 1 M€ d’Euro de travaux sur la voirie  budgétés seuls 400.000€ ont été réalisés.

Bref, à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire et il n’y a aucune gloire à constater que Senlis est entrée dans une ère glacière sans précédent qui figera le ville dans les glaces de l’immobilisme.

A l’heure où la Grèce vient de voter la diminution du salaire minimum à 600€ (ce qui rapproche ce montant du salaire moyen dans un pays en voie de développement ou du prix d'un apprenti en France) et  alors que dans une interview avant les élections, Pascale Loiseleur avouait qu’elle n’avait pas vraiment besoin de travailler ni de difficultés pour finir les fins de mois,  les senlisiens constaterons que leurs  priorités ne sont pas celles de Pascale Loiseleur qui tourne le dos aux jeunes personnes qui souhaitent s’insérer dans le monde du travail.

Rassurons nous, la reconversion de Pascale Loiseleur est toute trouvée en 2014 lorsque les Senlisiens élieront un nouveau maire, elle pourra faire « l’alternative du spectacle » en passant un casting entre deux brushings pour une célèbre marque de rillettes en déclarant :

 «  Nous n’avons pas les mêmes valeurs »

 Et pour une fois nous serons tous fiers d'être enfin d’accord avec elle.

 Lfds

 

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Commentaires
N
temporairement désastreux ce maire !
C
si j'ai bien compris, l'alternative est une solution de remplacement temporaire.....c'est tout à fait ce qui qualifie notre équipe municipale d'amateurs qui s'essayent à la gestion d'une ville.<br /> <br /> Temporaire,donc, une mise en place à durée limitée, qui ne peut se projeter dans l'avenir.<br /> <br /> Décidemment,une piètre définition de la municipalité de Senlis qui s'est définit elle-même ainsi.<br /> <br /> elle a conscience de ses limites et de son action:<br /> <br /> "remplacement,solution,temporaire"... voici les qualificatifs qui la définissent.<br /> <br /> on ne peut s'attendre à mieux dans leurs réalisations. Requiem!
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