LE PRIX A PAYER
LA trève estivale n'a pas été de tout repos pour tout le monde alors que la rentrée se profile à grand pas.
Procès, recours du maire, mascarade de conseil municipal, encore un procès, nouveau recours du maire, Jérôme Bascher a de drôle de manière d'occuper son mois d'Aout.
1ère conclusion : J BAscher vient de tomber dans la marmite de la dérive judiciaire que lui même fustigeait encore en Juin.
2ème conclusion : J Bascher nous a démontré son manque total de compétence et d'anticipation puisqu'il n'a pas été capable de mobiliser son camp alors qu'il devait rester vigilant dans l'attente de la réponse du tribunal.
PAs terrible pour quelqu'un qui se rêve d'un destin municipal.
3ème conclusion : J Bascher se fiche du monde et sa stratégie ne trompe personne. Il se moque bien que le maire ait trop de pouvoir dont il s'accommoderait bien s'il était à la place de JC Canter. En demandant le retrait des délégations du maire, il souhaite simplement bloquer la gestion de la ville pour obtenir un argument supplémentaire pour la dissolution.
Mais le temps presse, la course contre la montre est engagée et comme au poker il va bientôt falloir payer et montrer son jeu ou sortir de la table, sans compter sur le bluff des uns et des autres.
LE PRIX ?
La jalousie, la hargne coute au minimum 5000€ au contribuable par procès. Cela fait cher la soif de revanche et de pouvoir.
Le prix politique ?
Ce petit jeu va couter très cher à tous.
A nos desperate housewives qui pourraient perdre leur poste d'adjoint, à l'opposition qui perd de jour en jour toute crédibilité et prouve son incapacité manifeste à devenir une opposition constructive et crédible, au sécessionnistes qui pourraient tout perdre, à la majorité municipale qui pourrait perdre au mieux ses illusions
et au pire la confiance.
Est ce que la loyauté et la fidélité valent plus que la trahison ou la "real politic"?
Est ce que la force des convictions est plus forte que la compromission?
La porte de la raison est toujours ouverte, mais probablement pas à n'importe quel prix.
Le grand gagnant de cette bataille dont l'issue pourrait ressembler à une victoire à la pyrrhus :
Senlis et les Senlisiens qui pourraient retrouver une stabilité dans les prochains mois.
Mais décidément la politique n'est pas un long fleuve tranquille et si la ville gagne en sagesse cette rentrée s'annonce bien morose à tous égards........
Bonne rentrée
lfds